Protos et l’Aventure de la Terre, Danielle Decrouez Alain Gassener,
Editions du Tricorne, 48p. 18€
et aux Editions du Tricorne
Merci à eux!
Présentation :
Voici l'aventure d'une petite
peluche née il y a 3,5 milliards d'années qui entraîne un enfant du 21e siècle
dans un voyage extraordinaire à travers les temps géologiques.
L’idée me paraît
intéressante : raconter sous forme de planche la naissance de la
vie sur Terre de ses origines jusqu’au 21ème siècle. La forme de la
narration m’a semblé amusante : une petite peluche de 3.5 milliards
d'années ! Une sacrée petite bestiole ! Mes intentions de lecture
étaient donc pour le moins assez positives.
Mais c’était avant d’ouvrir
l’ouvrage…Car la déception est grande.
Les illustrations des premières planches sont décevantes : les
couleurs sont ternes et le personnage humain n’est vraiment pas une réussite.
Heureusement que Protos est arrivé assez vite dans l’histoire, il a une tête
assez sympathique, son visage est expressif et ses mimiques amusantes.
J’ai trouvé le scénario assez lourd et peu attractif. L’auteur a voulu faire passer trop de connaissances très
précises au détriment de la narration. Certes, il s’agit d’un véritable
travail de recherche, la documentation est sérieuse, mais le message est pesant
et pas assez didactique.
Il est vrai que mes connaissances
en BD sont minces. Pour moi une BD, c’est le mouvement, le dialogue et une
histoire bien ficelée. Ici, Protos raconte, monologue et ne dialogue que très
peu. Ces bonds dans le temps sont presque toujours causés par une rencontre
avec une créature sanguinaire, le scénario se répète et m’a lassé.
A chacun de ses voyages, Protos nous
décrit ce qu’il croise à renfort de mots très compliqués et pointus. Alors,
d’accord, le but de la BD est avant tout pédagogique, mais trop c’est
trop !
Chaque planche amène son flot de
vocabulaire nouveau (des noms d’animaux, de dinosaures, de plantes…) et
entraîne une petite note de bas page. Si bien qu’à la fin, je n’ai même plus
pris la peine de les lire…
La volonté de vulgariser cette période était une idée intéressante,
dommage, que la BD se transforme trop vite en un livre d’histoire illustré.
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