Je n'avais pas lu de livres d'aventures comme celui là depuis bien longtemps... le collège peut-être avec Jules Verne. C'est avec délectation que je me suis plongée dans ce beau pavé de 549 pages ! Voici donc une lecture dense, haletante et amusante.
Tâche ardue de raconter ce livre sans en dévoiler les rebondissements, les intrigues nouées malicieusement par l’auteur… Je me contenterai pour l’histoire de la 4ème de couverture qui vous mettra l’eau à la bouche mieux que moi.
A Londres, en 1896, l’agence de voyages dans le temps Murray propose au public « las de voyager dans l’espace » de voyager « dans la quatrième dimension », précisément en l’an 2000. L’écrivain H G Wells, auteur de La Machine à remonter le temps, doute pourtant de la réalité d’un tel voyage, car il pense qu’on ne peut pas changer le passé. Andrew Harrington, jeune homme de bonne famille éperdument amoureux de Marie Kelly, la dernière prostituée assassinée par le sinistre Jack l’Eventreur, voit là une façon d’éviter ce crime odieux et se lance dans l’aventure, tandis que la jeune Claire se rêve un avenir passionné et échange de son côté une correspondance avec Derek, un homme du XXe siècle...
Alors oui le thème est déjà vu : remonter le temps, pouvoir changer le passé et découvrir le futur ! Mais l’auteur livre ici un véritable tour de force narratif qui fait tout l’attrait du livre.
Découpé en trois grands chapitres, le roman tisse trois histoires dont le point commun est l’auteur le plus célèbre du XIX siècle : H.G. Wells. Cet entremêlement des ficelles narratives permet au lecteur d’être complètement bluffé par les rebondissements qui se révèlent à chaque fin de chapitre. Jusqu’à la toute fin, j’ai été aussi naïve que ce cher Harrington ! Et tellement ébahie par la facilité de l’auteur de m’embarquer dans cette machine à remonter le temps !
J’ai passé les deux autres chapitres à tenter de déceler le faux du vrai. Un vrai jeu de piste, et du coup également un vrai moment de réflexion !
La plume de l’auteur est également très agréable. Il s’amuse à revêtir l’élégance de style du XIXème siècle avec de longues descriptions concernant le style de vie de ses personnages où la condition sociale apparaît comme indispensable à la compréhension du récit. Le vocabulaire est riche et recherché.
Ce que j’ai vraiment apprécié et donc guetté tout le long de la lecture, ce sont les interventions du narrateur/ auteur. Sur le ton de l’humour, il n’arrête pas de se jouer de ses personnages et de son lecteur. Il distille des remarques sur la construction du récit, sur le tempérament des ses héros mettant en avant son pouvoir : nous manipuler sans cesse !!
Une mise en scène que j’ai adorée !
Pourtant, il m'a semblé parfois que ma lecture a été laborieuse, les descriptions sont parfois vraiment de trop et n'ajoute pas forcément au texte une plus-value! Au contraire, et je l'avoue: j'ai sauté quelques pages! (Surtout le soir, où elles plombaient mon envie d'aller plus loin dans l'intrigue)
C'est dommage!
Pourtant, il m'a semblé parfois que ma lecture a été laborieuse, les descriptions sont parfois vraiment de trop et n'ajoute pas forcément au texte une plus-value! Au contraire, et je l'avoue: j'ai sauté quelques pages! (Surtout le soir, où elles plombaient mon envie d'aller plus loin dans l'intrigue)
C'est dommage!
Mais, il s’agit là d’une belle lecture avec laquelle il faut s'armer de patience!
Merci Livraddict et les Editions Robert Laffont pour ce partenariat !!
Merci Livraddict et les Editions Robert Laffont pour ce partenariat !!
Vous trouverez ici la fiche Bibliomania du livre avec d’autres avis tout aussi enthousiastes !
Très bien ce livre mais qui demande pas mal de concentration. En bref, j'ai également passé un bon moment avec cette lecture malgré quelques longueurs.
RépondreSupprimerOui moi aussi j'ai trouvé que l'auteur était un extraordinaire manipulateur aussi bien pour nous lecteur que pour ces personnages.
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